Le stress, qu'est-ce que c'est?

Les risques psychosociaux

On entend de plus en plus parler de risques psychosociaux. Nouveau phénomène en vogue? Non!

Seulement aujourd'hui on en parle!

Car le désir actuel de tout individu est de s'épanouir au travail et ce, au même titre qu'il veut s'épanouir sans sa vie personnelle.

Au travail, on est devenu témoin d'un changement radical au niveau technologique:
- le smartphone nous rend joignable 24H/24 et presque partout dans le monde.
- La globalisation: nous sommes amenés dans certaines entreprise à travailler avec d'autres personnes dans d'autres fuseaux horaires (ce qui rend les prises de rendez-vous ou contacts plus compliqués), des personnes aux cultures divers, il y a une complexification de la société et des horaires de travail.
Cela amène un climat d'incertitude et l'individu est constamment amené à s'adapter.
Et qui dit adaptation dit stress

Le stress n'est pas une maladie mais à chaque fois l'individu est amené à s'adapter à un situation. Conséquence lorsqu'une situation n'est pas géré ni anticipé: stress, harcèlement et violence au travail, incivilité, dépression, épuisement...

 

Le risque psychosocial, c'est le risque qui émerge dans l'interaction que l'individu entretien avec son environnement (environnement de travail, condition de travail, environnement autour de l'entreprise). Et c'est dans ce contexte que prend naissance le risque.

Il y a risque car il y a des conditions qui peuvent affecter négativement la santé des employés dans trois grands domaines:
- social
- physique
- mental/psychique.

 

Le stress est donc au coeur des risques psychosociaux.

 

Définition du stress

 

Le stress est un ensemble de réponses produites par l’organisme lorsqu’il rencontre une situation qui lui demande un effort d’adaptation. Cette réponse est également appelée « syndrome général d’adaptation » depuis Hanse Selye, 1936).

 

Dans le mot "stress" il faut distinguer tous sens:
- Le facteur de stress ou "stresseur": c'est l'agent déclenchant. Par exemple: "mon patron me stresse", "le bruit que fait ma voisine en marchant avec ses talons haut sur son parquet me stresse", etc. C'est un stress que l'on subit.
- Le stress perçu, le résultat de l'agent stressant: "je dois animer un séminaire, je suis stressé(e)"
- Le sens actuel: le modèle "transactionnel" du stress, c'est à dire le processus intéreactif entre une personne et son environnement


Agent stressant <=> réaction de l'individu

 

On différencie parfois 2 formes de stress : le bon et le mauvais.

 

Le bon stress :

Du coté du « bon stress » ou "eustress", on place la motivation, le désir de réussir ainsi que les réactions positives qui surviennent lors de la rencontre d’une situation stimulante : surprise, intérêt, grande créativité, dépassement de soi, persévérance, etc.

 

Le mauvais stress :

Du côté du « mauvais stress » ou "dystress", il y a l’angoisse, la peur de l’échec et cette panoplie de réactions qui viennent rendre des situations difficiles encore plus difficiles : maux de tête ou d’estomac, pensées sombres ou négatives, irritabilité, difficulté à se concentrer, etc.

Suivant comment l’on décide de réagir aux évènements, le stress peut être un mal nécessaire.

Le stress est donc une réaction normal, il est présent lorsqu’on mobilise nos propres ressources afin de mieux performer.

Même si on l’associe le plus souvent à tous ces moments où l’on se sent dépassé par les événements et que notre capacité d’adaptation est mise à l’épreuve. 

Les différentes phases du stress

 

La réaction d’alarme:

Cette phase est aussi appelée « phase de choc ».

Lorsque nous nous confrontons à l’événement qui nous stresse ou «stimulus stressant », notre corps est confronté à un choc. Notre organisme va tout faire pour s’adapter à cette situation.

Cette phase correspond donc à la réaction immédiate par des phénomènes non spécifiques, généraux, face à la présence d’une demande environnementale d’adaptation à laquelle l’organisme n’est pas encore adapté. 

C'est la réaction de survie.

Ce stress est réactionnel à un évènement ponctuel (examen , problème familial passager) et ne dure pas plus de deux semaines.
Il n'est pas présent à longueur de journée et son intensité est modérée et surmontable.

La phase de résistance: 
Cette deuxième phase constitue l’ensemble des réactions non spécifiques provoquées par un agent stressant qui persiste.
Le corps met en place des réponses biologiques qui permettent d'endurer l'épreuve(positive ou négative) dans le temps. 

La phase d’épuisement:
Si le stress continue trop longtemps, l'organisme se fatigue.
Les capacités d'adaptation son dépassées, le corps et le mental s'épuisent... C'est le burn-out...

Les conséquences physiologiques du stress

- Phase d'alarme (P.A.): l'hypothalamus (glande dans le cerveau) va stimuler par voie nerveuse la médullosurrénale (partie interne de la glande surrénale située au dessus du rein), qui, à son tour va entrainer la sécrétion d'adrénaline.
L'adrénaline nous prépare à l'action physique rapide: elle permet l'oxygénation du cerveau pour penser vite et bien ainsi que l'oxygénation pour courir vite et loin.

Un apport supplémentaire d'énergie est donc nécessaire!

- Phase de résistance (P.R.): L'hypothalamus va stimuler, par voie hormonale la corticosurrénale (partie externe de la glande surrénale), qui, à son tour va sécréter des corticoïdes.

Les corticoïdes favorisent l'endurance au stress.

Le cortisol s'élève progressivement. Le cortisol impacte la synthèse de la dopamine, ainsi que la sérotonine plus tardivement.
- Phase d'épuisement (P.E.): Au premier stade, le cortisol est en excès, l'adrénaline, la sérotonine et la dopamine continuent de baisser.
Au second stade, la cortisol chute.

Besoins et stresseurs

Il est important de pouvoir définir ses besoins et les stresseurs.

On peut définir un agent stressant comme toute demande faite au corps ou à l’esprit. Ce sont tous les stimuli que l’organisme perçoit comme une menace à sa préservation ou à la satisfaction des besoins.

 

Pyramide de Maslow

Maslow considère que la satisfaction des besoins de niveau 1 (besoins vitaux) conditionne le passage au niveau 2 et ainsi de suite.

 

Les besoins physiologiques sont les besoins vitaux, dont la satisfaction est importante ou nécessaire à la survie : manger, boire, éliminer, maintenir la température corporelle, respirer, se loger, dormir, la sexualité.

Les besoins de protection et de sécurité : un abri, des ressources, la sécurité physique, la santé, l’emploi.

Les besoins sociaux ou d’appartenance : aimer, être aimé, avoir des amis, appartenir à un groupe, intimité.

Les besoins d’estime : respect de soi et de l’autre, se sentir respecté, reconnu, autonome, avoir des opinions, pouvoir exprimer ses idées, ses valeurs, confiance en soi.

Les besoins d’accomplissement : apprendre, se former, évoluer, créer, contribuer, philosopher.

 

Les agents stressants « négatifs » ou « positif » plaisants ou désagréables :

Les évènements heureux de la vie peuvent causer autant de stress que les évènements pénibles. Des recherches ont démontré que l’anticipation d’un événement risque d’être plus stressant que l’événement lui-même.

Par contre, l’événement inattendu peut causer un stress plus grand encore.

Exemple : un deuil, un accident de voiture, une mise à pied provoqueront des effets plus nocifs s’ils sont soudains plutôt qu’anticipés.

Les agents stressant peuvent être classés de diverses façons.

Il y a six classes de stresseurs psychologiques :

 

Stresseurs de performance : inhérents à la réalisation d’un travail physique ou mental, dans les phases de planification, de réalisation, de feed-back et d’évaluation. Dans cette catégorie on y classe également les stresseurs inhérents à des situations perçues ou considérées comme devant répondre à des normes, des modèles, des standards, donc à des situations d’évaluation tels les rôles sociaux, sexuels ou les attentes envers soi-même.

Stresseurs de menace : résultant de situations perçues ou considérées comme dangereuses pour le soi physique ou le soi psychologique.

Exemples pour le physique : agression physique, sport, guerre

Exemples pour le psychologique : situations sociales ou individuelles portant atteinte à l’estime de soi, au concept de soi, à la satisfaction des besoins de contact, de chaleur, d’inclusion et à l’équilibre dépendance-autonomie.

Stresseurs d’ennui : résultant de situations perçues ou considérées comme manquant de stimulation autant sur le plan physique que mental. 

Exemple : milieu interpersonnel ou social pas suffisamment stimulant au travail, dans les relations sexuelles, les conversations et les loisirs. 

Stresseur de frustration inhérent à des situations perçues ou considérées comme indésirables, mais sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle.

Exemple : la maladie, l’emprisonnement, l’injustice, la manipulation, toutes les frustrations administratives. 

Stresseur de perte ou de deuil : Perte d’une personne aimée ou d’un objet valorisé.

Exemple : fortune, travail, jeunesse, gratification attendue.

Stresseur physique : pouvant causer une atteinte physique immédiate à la personne.

Exemple : maladie, blessure, pollution, bruit, température, manque d’exercice, suralimentation, jeûne ou médicaments.

Pour plus de simplicité nous pouvons également les classer de cette manière:

Comment la sophrologie peut-elle m'aider?

La sophrologie aborde tous les niveaux du stress, son efficacité physiologie et son efficacité à long terme ont été démontrées à plusieurs reprises.

En sophrologie le stress est une baisse du niveau d'adaptation existentielle. Cette méthode permet de développer la conscience à travers l'écoute des ressentis physiques, émotionnels, psychologiques.

Grâce à cette méthode vous saurez:
- prendre conscience de votre état interne réel, à l'instant présent (l'identifier: comment je me sens? qu'est-ce que je ressens? où? comment?),
- identifier ce qui est bon pour vous,
- redécouvrir vos ressources, les moyens dont vous disposez à l'intérieur de vous pour y parvenir.

Le processus est simple. Vous apprenez à vous détendre physiquement et mentalement, à prendre de la distance avec vos émotions et à vous concentrer sur l'écoute de vos ressentis. Cela permet d'optimiser les prises de conscience.

 

C'est le sophrologue qui vous aidera dans ce processus à travers des exercices de respiration contrôlée, de détente musculaire et de visualisation positive.

La répétition et l'entrainement vous permettront d'intégrer les exercices et de pérenniser votre accompagnement.

 

La Sophrologie en détail: c'est par là!



Vous voulez en savoir plus ou prendre rendez-vous?

Je suis là pour vous, n'hésitez pas à me contacter!

 

Carole Ryckelynck

Sophrologue à Pontault Combault (77 Seine-et-Marne)

carolesophrologie@gmail.com

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